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Les violences sexuelles en lien avec le conflit armé ont connu une augmentation préoccupante de 38% au mois de juillet dernier, comparé au mois de juin. Le Bureau Conjoint des Nations pour les Droits de l'Homme (BCNUDH) a enregistré au mois 34 cas de violences, touchant 69 femmes, majoritairement dans la provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
Selon les données publiées, 50 des victimes étaient des femmes adultes. Les cas ont été principalement recensés dans les provinces suivantes : Nord-Kivu (39 victimes), Sud-Kivu (26), Ituri (3) et Maniema (1).
Les groupes armés sont responsables de 84% de ces violences. Le M23 arrive en tête avec 28 victimes, suivi par Raia Mutomboki (15 victimes), les Wazalendo (8 victimes), ainsi que les Nyatura et FDLR, avec 2 victimes chacune. D'autres groupes, dit que les Maï-Maï de l'UPLC, Maï-Maï Malaika et Biloze Bishambuke, ont chacun été impliqués dans un cas.
Du côté des forces nationales, les Forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC) sont pointées du doigt pour avoir commis des violences sexuelles sur neuf femmes. De plus, deux cas ont été attribués à l'armée ougandaise.
En complément de ce constat, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) a publié en août un rapport signalant 2 504 incidents de diverses natures. Parmi ceux-ci, 263 cas de violences basées sur le genre, 137 cas de violences sexuelles, ainsi que 366 violations des droits de l'enfant on été répertoriés. Le rapport mentionne également l'implication de 332 enfants associés aux forces et groupes armés, ainsi que 178 enfants non accompagnés, en plus d'autres atteintes graves aux droits humains.
Crédit : https://actualite.cd/2025/09/05/violences-sexuelles-en-rdc-augmentation-de-38-de-cas-en-juillet-le-m23-en-tete-des
Rédaction Kuvuk