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RDC : Nouvelle attaque meurtrière des ADF à Komanda – la MONUSCO dénonce une tragédie inacceptable
L'Est de la république Démocratique du Congo continue d'être le théâtre d'exactions sanglantes perpétrées par les Forces Démocratique Alliées (ADF). Dans la nuit du 26 au 27 , un attaque particulièrement violente a fait au moins 43 morts parmi les civils à Komanda, une localité située à environ, 75 Kilométrer au sud de Bunia, dans le territoire d'Irumu(Ituri). Parmi les victimes qui figurent 19 femmes, 15 hommes et neuf enfants. L'attaque visait une veillée de prière catholique. Plusieurs personne ont été enlevées, et des habitations ainsi que des commerces ont été incendiés, et des habitations ainsi que des commerces ont été incendiés.
Face à ce drame, la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) a exprimé sa consternation et son indignation. Dans un communiqué officiel, Mme Vivian van de Perre, Représentante spécial adjointe du Secrétaire général de l'ONU, chargée de la Protection et des opérations et Cheffe par intérim de la MONUSCO, a fermement condamné cette attaque ciblée :
«Ces actes barbares, notamment contre des civils sans défense rassemblés dans un lieu de culte, constituant des violations graves du droit international humanitaire et des droits de l'homme.»
La Mission onusienne a précisé avoir immédiatement apporté un appui logistique et médical aux victimes en coordination avec les autorités locales, incluant la prise en charge des blessés et l'organisation des inhumations.
En réaction à cette recrudescence de violence, la MONUSCO a renforcé sa présence sécuritaire à Komanda en multipliant les patrouilles dans le but de prévenir de nouvelles attaques. La Mission réaffirme son engagement à protéger les civils et à soutenir les autorités congolaises dans leurs efforts de stabilisation.
Le Secrétaire général des Nations Unies a, une fois de plus , appelé les groupes armés étrangers à déposer les armes sans conditions er à regagner pacifiquement leurs pays d'origine.
Cette attaque tragique intervient dans un contexte de lutte armée persistante contre les ADF, malgré les efforts conjoints des Forces armées de la RDC (FARDC) et de l'armée ougandaises (UPDF), dans le cadre de l'opération militaire «Shujaa » en cours depuis près de quatre ans . L'efficacité de cette opération est de nouveau remise en question après ce massacre.
Selon un récent rapport du Groupe d'experts des Nations Unies, malgré certaines victoires tactiques ayant permis de neutraliser des chefs et combattants ADF, l'opération n'a pas réussi à enraye les attaques contre les populations civiles. Le déploiement des troupes ougandaises dans le sud u territoire de Lubero n'aurait pas ciblés les foyers d'activités le plus virulents des ADF, notamment dans le nord-ouest de cette mémé région. De pus, les ADF ont profité du déploiement des FARDC vers les zones affectées par le conflit entre les forces gouvernementales et les rebelles du M23 pour poursuivre leurs attaques dans l'Est du territoire de Beni, le nord-ouest de Lubero, et dans l'Ituri.
Alors que l'insécurité persiste, la situation humanitaire dans la province reste alarmante. Les populations civiles, déjà éprouvées par des années de violences, continuent de payer un lourd tribut dans une crise qui semble loin de s'atténuer.
Crédit : https://actualite.cd/2025/07/28/rdc-le-bilan-de-lattaque-des-adf-komanda-seleve-43-civils-tues-dont-des-chretiens
Rédaction Kuvuk