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Le Président Félix Antoine Tshisekedi en tête à tête avec l'Emir Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani à Doha (Qatar), lundi 29 mars 2021.
La plupart des journaux parus ce lundi à Kinshasa reviennent sur la signature de la Déclaration de principes entre le gouvernement de Kinshasa et les rebelles de l'AFC/M23, à Doha, capitale du Qatar.
Le journal Le Phare titre en une : « Tshisekedi gagne le pari du retour de la paix durable dans l'Est de la RDC ». Selon ce quotidien, les sceptiques commencent à changer de ton depuis la signature, samedi dernier à Doha, d'une déclaration entre le gouvernement congolais et la coalition rebelle AFC/M23. Cette initiative s'inscrit dans la prolongation de l'accord de paix conclu à Washington, le 27 juin, entre la RDC et le Rwanda.
Pour Le Phare , cet enchaînement diplomatique — de Nairobi à Pretoria en passant par Luanda, Addis-Abeba, Bujumbura ou encore Brazzaville — confirme l'implication constante du président Félix Antoine Tshisekedi, dont le rôle central, selon le journal, aurait pu être minimisé sans le témoignage direct de millions de Congolais.
Alors que certains interprètent la déclaration de Doha comme une forme de capitulation, infos 27 assure que Kinshasa y voit plutôt un tournant stratégique. Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, insiste: la République démocratique du Congo n'a rien cédé, mais a imposé des conditions claires, conformes à sa constitutions, au droit international et aux résolutions de l'ONU. Retrait du M23, rétablissement du l'autorité de l'Etat, protection des civils: ces exigences restent non négociables.
EcoNews analyse cette dynamique de paix en deux volets. D'un côté, l'accord signé à Washington avec Kigali ; de l'autre, la Déclaration de principes signée à Doha avec la rébellion. Portées par une médiation conjointe des États-Unis et du Qatar, ces avancées pourraient marquer un tournant après des années d'instabilité. Mais l'Est du pays reste fragile, et de nombreuses zones d'ombre subsistent.
Cité par Le Quotidien , Patrick Muyaya souligne que la RDC s'est dotée de documents et d'engagements précis. Il rappelle que l'accord de Doha est un cadre de principes, une « boussole » avant la signature d'un texte final plus détaillé. « Certains éléments sont non négociables, comme notre souveraineté et l'ordre constitutionnel. Il faut un retrait vérifiable du M23, car nous devons reprendre le contrôle de chaque mètre carré de territoire occupé », affirme-t-il.
La prospérité estime que l'horizon de la paix devient plus lisible. Le journal souligne que l'accord de Doha a permis de définir des axes de coopération concrets entre Kinshasa et la rébellion, ouvrant ainsi la voie à un processus de stabilisation durable.
Enfin, la référence plus observer que la signature de cette déclaration suscite un large débat dans l'opinion publique congolaise, parfois animé par des acteurs peu avertis en matière de négociation. Mais, au-delà des discours, les attentes des populations restent les mèmes : les congolais, notamment ceux de l'Est, épuisés par des années de violences, espèrent que cette fois, la paix ne sera pas un simple mirage.
Crédit : https://www.radiookapi.net/2025/07/21/actualite/revue-de-presse/le-phare-tshisekedi-gagne-le-pari-du-retour-de-la-paix-durable
Rédaction Kuvuk