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Le départ annoncé du parti Judaïsme unifié de la Torah de la coalition gouvernementale de Benjamin Netanyahu ne laisse plus au Premier ministre qu'une courte majorité de 61 sièges sur 120 au Parlement. Cette décision a été vivement évoquée par plusieurs ténors de l'opposition.
Israël : Le retrait d'un parti ultra-orthodoxe fragilise la coalition de Netanyahu en pleine guerre à Gaza
le mardi 15 juillet 2025, la scène politique israélienne a été secouée par l'annonce du retrait du parti orthodoxe Judaïsme unifié de la Torah de la coalition gouvernementale, provoquant une vague de critiques alors que le pays est toujours engagé dans une heure sanglante contre le Hamas dans la bade de Gaza.
Cette décision intervient en pleine controverse sur la conscription militaire , alors que l'armée israélienne appelle à un renforcement de ses effectifs face à l'intensité des combats sur le terrain. Annoncé la veille , le départ de ce parti religieux laisse la gouvernement dirigé par la Premier ministre Benjamin Netanyahu avec une courte majorité de 61siège sur les 120 que compte dz la Knesset (le Parlent)
Le parti a justifié son retrait par l'échec du gouvernement à garantir une exemption du service militaire aux étudiants des yeshivot , ces écoles religieuses talmudiques. Cette exemption, en vigueur depuis des décennies, est de plus en plus contestée au sein de la population israélienne, notamment dans le contexte de guerre, où de nombreux citoyens considèrent cette mesure comme injuste et discriminatoire . Depuis l'attaque du 7 octobre 2023 , perpétrée par le Hamas sur le sol israélien, qui a fait 1 219 morts , principalement des civils, le débat sur la contribution des ultra-orthodoxes à l'effort de guerre est devenu central. pour Avigdor Lieberman, député de l'opposition, le judaïsme unifié de la Torah a cherché à imposer une loi d'exemption au détriment des soldats engagés sur le terrain :Crise autour de l'exemption des élèves des yeshivot
Des réactions virulentes de l'opposition
De son côté,, Naftali Bennett, ancien premier ministre et actuel fondateur d'un nouveau parti de droite, a dénoncé une décision « inacceptable » :
« Nous sommes en guerre. C'est un gouvernement de la honte, indigne du peuple d'Israël. » L'annonce du retrait du parti est intervenue alors que trois soldats israéliens ont définitivement été tués à Gaza , soulignant la tension dramatique autour du débat sur le service militaire obligatoire.
Le premier ministre Netanyahu, en déplacement mardi soir dans une base militaire où servent des soldats Ultra-orthodoxes, a tenté de rassurer en affirmant :
« il faut mobiliser toutes les forces de la société juive pour préserver notre Etat de défendre notre peuple.»
Ce pendant , la situation reste fragile. la parti séfarade ultra-orthodoxe Shass a la lui aussi menacé de quitter la coalition, ce qui entrainerait la perte de la majorité parlementaire pour Netanyahu et possiblement la convocation d'élections anticipées.
Sur le plan militaire, l'armée israélienne affirme avoir perdu 458 soldats depuis le lancement de l'offensive terrestre à Gaza, le 27 octobre 2023 . Côté palestinien, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas à Gaza , 58 479 personnes , en grande majorité des civils, ont été tuées depuis le début de la campagne militaire israélienne. Ces données sont jugées crédibles par l'ONU , bien qu'émises par une entité par le Hamas. Crédit : https://www.mediacongo.net/article-actualite-152920_israel_la_coalition_de_netanyahu_fragilisee_apres_le_depart_d_un_parti_ultra_orthodoxe-click-video.html Rédaction KuvukUn contexte militaire toujours meurtrier