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Cette somme sera versée aux immigrés en situation irrégulière après leur retour dans leur pays, selon le ministère de la sécurité intérieure, qui estime que cette procédure « va permettre de baisser les coûts d’une expulsion d’environ 70 % ».

La ministre de la sécurité intérieure, Kristi Noem, à Phoenix, dans l’Arizona, le 8 avril 2025. La ministre de la sécurité intérieure, Kristi Noem, à Phoenix, dans l’Arizona, le 8 avril 2025.

L’administration de Donald Trump a annoncé, lundi 5 mai, qu’elle allait payer des immigrés en situation irrégulière pour qu’ils s’« autoexpulsent », c’est-à-dire qu’ils retournent eux-mêmes dans leur pays d’origine. Le gouvernement américain prévoit de prendre en charge leurs frais de transport et de leur allouer une somme de 1 000 dollars (environ 885 euros), versée après leur retour dans leur pays, selon un communiqué du ministère de la sécurité intérieure (DHS).

Écouter aussi Cent jours de Trump à la Maison Blanche : où en est la guerre contre les migrants ?

D’après Donald Trump, les personnes choisissant de suivre cette voie pourraient ensuite se voir proposer de revenir aux Etats-Unis légalement. « On va leur donner une certaine somme et leur proposer un beau vol retour vers là d’où ils viennent », a affirmé le président américain devant des journalistes à la Maison Blanche. « On va travailler avec eux pour que, peut-être un jour, ils puissent revenir, si ce sont de bonnes personnes, le genre de personnes que nous voulons dans notre [pays] », a-t-il ajouté.

« Quand on est [aux Etats-Unis] illégalement, l’autoexpulsion est le meilleur moyen – le plus sûr et le plus économique – de quitter les Etats-Unis pour éviter de se faire arrêter », avait affirmé la ministre du DHS, Kristi Noem, dans son communiqué. Le processus de départ doit se faire via l’application CBP Home, a précisé le ministère, qui assure par ailleurs que « l’autoexpulsion est une façon digne de quitter les Etats-Unis ».

Un coût moyen de 17 121 dollars par immigré, selon le DHS

Dans son communiqué, le DHS estime que cette procédure « va permettre de baisser les coûts d’une expulsion d’environ 70 % ». Selon lui, le coût moyen de l’arrestation, de la détention et de l’expulsion d’un immigré en situation irrégulière aux Etats-Unis est actuellement de 17 121 dollars (15 148 euros). Une personne du Honduras a utilisé le programme pour retourner dans son pays, a également assuré le DHS.

Donald Trump, qui avait promis pendant sa campagne de mener « la plus grande opération d’expulsions de l’histoire du pays », a fait de la lutte contre l’immigration clandestine l’une de ses priorités depuis son retour à la Maison Blanche en janvier.

Il a évoqué une supposée « invasion » du pays par des « criminels venus de l’étranger » et procédé à des expulsions très médiatisées, notamment celles de plus de 250 personnes, en majorité vénézuéliennes, vers le Salvador en vertu d’une loi du XVIIIe siècle et d’un accord inédit signé avec ce pays d’Amérique centrale. Ces expulsions sont l’objet d’un bras de fer entre son gouvernement et le pouvoir judiciaire.

Le Monde avec AFP

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