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Perçue comme une manière de contourner le Parlement, la proposition du premier ministre de soumettre aux Français un référendum sur le budget attise des relations déjà tendues avec les parlementaires. Chacun reprochant à l’autre de participer à l’embouteillage législatif et à l’immobilisme.

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François Bayrou, à l’Assemblée nationale, le 30 avril 2025. François Bayrou, à l’Assemblée nationale, le 30 avril 2025.

Comme un symbole, François Bayrou n’était pas présent à l’Assemblée nationale mardi 6 mai après-midi pour la séance de questions au gouvernement. Retenu au Sénat pour discuter de la souveraineté énergétique, le premier ministre n’a pas pu défendre face aux députés sa proposition de soumettre aux Français un référendum sur le budget.

Mais depuis le Palais du Luxembourg, le chef du gouvernement a dû avoir les oreilles qui sifflaient tant la majorité des députés ne se sont pas gênés pour dire tout le mal qu’ils pensaient d’une initiative vue comme un moyen de contourner l’Assemblée. « Le vrai danger, c’est que le gouvernement Bayrou est en train de discréditer l’idée même qu’il pourrait y avoir une issue parlementaire à la crise politique dans laquelle nous nous trouvons », regrette le député (centriste, membre du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires) d’Eure-et-Loir Harold Huwart.

Au cœur des tensions entre l’Assemblée et le gouvernement, le calendrier parlementaire cristallise les mécontentements depuis plusieurs semaines. A l’Assemblée, l’examen des textes a pris un retard considérable. Les parlementaires militent pour une session extraordinaire durant l’été, tandis que Matignon tempère : seulement pour discuter de nouveaux sujets comme la proportionnelle ou le statut de l’élu.

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