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Dans un communiqué conjoint transmis ce jeudi 9 octobre à Radio Okapi, trois organisations de la société civile ont exprimé leur indignation face aux rémunérations et avantages jugés « excessifs » octroyés aux mandataires du Fonds national de réparation des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et d'autres crimes contre la paix et la sécurité de l'humanité (FONAREV).
Le document est signé par CASMIA-G , qui milite pour la bonne gouvernance des ressources naturelles, JUSTICIA ASBL et Agir pour le Patriotisme, les Droits Humains et la Justice (APDHJ) . Ces structures affirment que les ressources financières attribuées aux cadres du FONAREV devraient prioritairement servir à indemniser les victimes, et non à financer des privilèges jugés disproportionnés pour les mandataires.
Les trois ONG indiquent avoir été stupéfaites à la lecture de l'arrêté ministériel du 5 mars 2025, signé par l'ancienne ministre des Droits humains, laquelle fixe une barème provisoire des droits et avantages sociaux pour les mandataires — qu'ils soient actifs ou non — de cette institution publique. Selon elles, cette décision va à l'encontre de la politique gouvernementale actuelle qui prône la réduction du train de vie des institutions publiques, ainsi que de la vision du chef de l'État en matière de justice et de réparation.
« Les montants faramineux perçus par les mandataires du FONAREV devraient plutôt être affectés à la réparation des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et d'autres crimes graves à travers le pays », ont-elles souligné.
Yannick Ndua Solol, représentant de CASMIA-G, a déclaré :
« L'arrêté pris par Madame la ministre des Droits humains sortante ne reflète pas le bien-fondé du FONAREV, car les victimes n'en bénéficient pas. Pendant ce temps, certains individus installés dans des bureaux climatisés, voyageant à volonté, se partagent l'argent au détriment des victimes. »
Face à cette situation qu'elles jugent inacceptable, les trois organisations appellent le nouveau ministre des Droits humains à abroger cet arrêté ministériel, afin de réorienter les fonds vers leur objectif initial : la réparation effective des préjudices subis par les victimes.
Crédit : https://www.radiookapi.net/2025/10/09/actualite/societe/lualaba-3-ong-denoncent-des-salaires-excessifs-payes-aux-dirigeants-du
Rédaction Kuvuk











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